LE SENTIMENT DE VIDE INTERIEUR – ÊTRE PRESENT A SOI-MÊME

Évolution personnelle et professionnelle

LE SENTIMENT DE VIDE INTERIEUR – ÊTRE PRESENT A SOI-MÊME

2eme édition augmentée et corrigée

Editions Eyrolles -2016

Communiqué de presse

« Pour mon interlocuteur, la vue de son jardin en ouvrant ses volets, la satisfaction éprouvée à cet instant précis est une affaire entre lui et lui. (…) Là il s’appartient et sait comment se satisfaire ».

Avec tous les réseaux auxquels on appartient, un certain sens de la propriété n’est plus d’actualité. Entre privé et public, entre intimité et communauté, les limites s’estompent. Notre monde grand ouvert a gommé l’importance de cet espace réduit à notre seule dimension. C’est le sentiment d’appartenance à soi-même que l’auteur cherche à restaurer dans sa pratique et dans ce livre elle en explique le bien-fondé. Car c’est cette absence à soi-même qui crée un grand vide intérieur. Alors comment faire sa coquille ? Comment habiter sa coquille ? Comment sortir de sa coquille ? Et finalement comment être soi parmi les autres ? Flore Delapalme nous invite à entrer à l’intérieur, fermer la porte, le temps de découvrir ce que l’on possède vraiment, si l’on veut donner de soi comme il se doit.

Il faudrait se dégager du « tout le monde pareil » pour se centrer sur le « moi uniquement ». Elle nous rappelle que Montaigne l’évoquait déjà quand il recommandait de « se rouler en soi-même », tel un contenant pour intensifier les ressentis de notre monde intérieur. Créer et cultiver un monde à soi précède et conditionne l’appartenance au monde en général. Cet investissement crée un univers personnel où l’on sait puiser pour obtenir des réponses personnelles, où l’on sait quoi faire pour se contenter. C’est la base pour devenir propriétaire de soi-même, acquérir une autonomie affective, la faculté de faire des choix en fonction de soi mais aussi trouver sa juste place, s’épanouir, créer, aimer…

C’est à travers de nombreux cas cliniques, en qualité de « Pierres » et de « Roses », que l’auteur nous montre comment chacun a pu à nouveau entrer en possession de tous ses biens, trouver un coin tranquille, pour ensuite retourner dans le monde extérieur et contribuer à l’édifice commun.